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L'actualité du débat

Le budget de l’écologie sacrifié

L'avant projet budgétaire révélé par certains quotidiens choque profondément France Nature Environnement. Réaction

Il confirme que le président de la République et le Premier ministre considèrent l'environnement plus comme une variable d'ajustement d'une politique budgétaire que comme la meilleure chance de sortir durablement des crises qui nous ont conduit là où nous en sommes. Elles sont loin déjà les promesses d'il y a un an à peine sur la transition écologique. Le changement, c'est maintenu ?

L'écologie serait la grande sacrifiée avec une réduction de 7% de ses crédits, suivie de près par la forêt, l'agriculture et l'alimentation, à -5,4%. Les autres ministères qui contribuent à l'effort oscillent entre 2 et 3,5%.

Outre que l'écologie est le socle de la vie et de la capacité de produire de nos territoires, elle est aussi porteuse d'un modèle économique durable et intensif en emplois, où les ressources ne s'épuisent pas comme pour les 600 000 emplois issus de la seule transition énergétique d'après le CNRS.

En ne faisant pas le pari de la transition écologique le gouvernement semble reculer. Notre pays n'a aucune chance de se sortir durablement de la crise économique sociale et environnementale sans investir dans l'avenir, sans faire un pari. La rigueur ne suffira pas.

Pour Bruno Genty, président de FNE : « Si l'écologie doit être la grande sacrifiée FNE examinera l'intérêt de continuer à participer à l'action de l'Etat par notre présence continue dans les instances du dialogue environnemental. Si la tendance à la dérégulation se confirme, celle qui voudrait que l'écologie soit un obstacle et non un atout, le gouvernement nous trouvera en travers de son chemin avec tous les moyens légaux à notre disposition. »

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