Dans le cadre du débat national sur la transition énergétique, la Fondation Nicolas Hulot vous propose de retrouver chaque semaine la présentation d'une de ses propositions. Avec une priorité donnée à la maîtrise de la demande énergétique, passant notamment par des mesures ambitieuses et novatrices d'efficacité et de sobriété énergétiques, la FNH attend de ce débat qu'il permette de définir collectivement, donc avec vous aussi, un nouveau modèle de société plus sobre et plus résilient.
- Changer notre rapport au temps et à la route
La mobilité en France est le principal secteur d’émissions de gaz à effet de serre (25%), et pose un grave problème de pollution de l’air en milieu urbain. Les seuls véhicules particuliers représentent environ 50% des émissions du transport routier en France. Par ailleurs, le secteur des transports est le principal secteur de consommation d’énergie en France (32% de la consommation finale). Dominé par la voiture, il est fragile car très largement dépendant du pétrole qui se raréfie et dont les prix augmentent. Enfin, le coût de la mobilité est croissant pour les ménages français (5000 euros par an par ménage en moyenne, soit 15% de leurs revenus environ).
Le potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de la consommation énergétique est donc important dans le secteur des transports, et tout particulièrement sur le transport routier. Une mesure, simple à mettre en œuvre, d’abaissement de la vitesse maximale autorisée sur autoroutes et routes constituerait un pas significatif vers la transition énergétique.
Pour les véhicules particuliers, il s’agirait d’abaisser le seuil à :
• 120km/h sur autoroutes ;
• 100km/h sur les 4 voies et les voies rapides ;
• 80km/h sur les routes nationales et départementales (trajets inter-urbains).
Pour les poids lourds, la vitesse maximale autorisée serait de 80km/h sur les autoroutes.
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